Le tourisme à Ouled Mimoun

A l'époque coloniale, une agence touristique faisait bénéficier la commune des Ouled Mimoun d'une rente assez conséquente pour son développement et son épanouissement dans différents domaines.Cette agence organisait des voyages et faisait visiter ses clients les sites romain et islamique.Elle organisait des fêtes dans l'auberge gérée par les" Beauséjour". Un roman de Jules Verne édité en 1886,intitulé Clovis DARDENTOR. Jules Verne raconte dans les pages 505, 506 et 507 son séjour à Ouled Mimoun dont voici un extrait: "...Après un bref séjour à Tlemcen, on se mit en route vers onze heures, on franchit sur un pont le chouly, rapide affluent de l'Isser,on côtoya une petite forêt, des carrières de pierre, les ruines d'hjar-Roum,et sans incident, on atteignit vers six heures du soir l'annexe de Lamoricière... Les touristes furent honorés d'une sérénade indigène.Elle fut donnée dans la grande salle de l'auberge et elle valait la peine d'être entendue.C'était une "nouba" réduite à trois espèces d'instruments arabes,le "tébeul" gros tambour que font résonner sur sa double face deux minces baguettes de bois,la "rheïta" flûte en partie métallique, dont la sonorité est comparableà celle du biniou... Lorsque la petite fête eut pris fin : Enchanté..."je suis enchanté!"déclara M Dardentor d'une voix rébarbative. Le lendemain, de bonheur départ des touristes ... Cet extrait du roman justifie la possibilité de travailler le domaine touristique pour en tirer profit si nos responsables investissent dans ce créneau.